Voilka

Blog sur l'environnement, la santé, la politique, la solidarité internationale, le Karaté, la voile et les Arts.

dimanche, février 08, 2009

Méditer pour souffrir moins

Méditer pour souffrir moins

Mise à jour le vendredi 6 février 2009 à 14 h 30

Joshua Grant

Photo: UdM

Le chercheur Joshua Grant

Les disciples de la méditation zen seraient-ils moins sensibles à la douleur que ceux qui ne la pratiquent pas ?

Il semble bien que oui, montrent les travaux du doctorant Joshua Grant et du professeur Pierre Rainville, de l'Université de Montréal.

Cet effet antidouleur est également perceptible lorsque l'individu n'est pas dans un état méditatif.

La méditation zen est une pratique reconnue par ses adeptes pour apporter un équilibre mental, physique et émotionnel.

L'étudiant Grant voulait déterminer si les adeptes de la méditation avaient une perception différente de la douleur par rapport aux personnes n'ayant jamais pratiqué la méditation.

Des études antérieures ont permis de démontrer que les patients souffrant de douleurs chroniques pouvaient bénéficier de la pratique de la méditation, mais peu de chercheurs ont étudié la résistance à la douleur chez des sujets en santé bien entraînés à cette pratique.

— Joshua Grant

Les chercheurs estiment que leurs travaux constituent un premier pas qui permet de déterminer comment et pourquoi la méditation influence la perception de la douleur.

L'étude

Treize initiés de la méditation ayant un minimum d'environ 1000 heures de pratique ont été soumis à un test de tolérance à la douleur. Leurs réactions ont été comparées à celles de treize autres sujets qui n'ont jamais pratiqué la méditation. Les groupes étaient constitués de 10 femmes et de 16 hommes âgés de 22 à 56 ans.

Le test de tolérance à la douleur était simple: une plaque, à différentes températures, était pressée par intermittence sur les mollets des participants.

Initialement à 43 degrés Celsius, la température était élevée graduellement pour atteindre jusqu'à 53 degrés Celsius, selon la sensibilité des sujets.

Les résultats sont clairs: plusieurs adeptes de la méditation ont toléré la température maximale, alors qu'aucun des sujets témoins n'a pu le faire.

Cette différence de réaction a même été remarquée quand les adeptes de la méditation ne sont pas dans état méditatif.

Ainsi, le fait de pratiquer la méditation zen peut être associé à une diminution de 18 % de la douleur.

La respiration en question

Selon les chercheurs, ceux qui pratiquent la méditation réduisent la sensation de douleur grâce à une respiration plus lente. En comparaison, ils effectuent 12 respirations à la minute par rapport à 15 respirations à la minute en moyenne pour les autres participants.

Le fait de ralentir la respiration semble certainement correspondre à une diminution de la douleur et peut influer sur le contrôle de la douleur en relaxant le corps.

— Joshua Grant

Les résultats peuvent aussi refléter une meilleure capacité individuelle à réguler sa pensée et son attention en rapport avec le concept de la pleine conscience (mindfulness).

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Psychosomatic Medicine.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2009/02/06/001-douleur-meditation.shtml

L'écoconstruction: un feu de paille?

C'était au début des années 2000, un groupe de jeunes visionnaires (considérés à l'époque comme une bande de marginaux) mobilisaient leurs forces dans un audacieux projet de rénovation écologique : celui du Centre culture et environnement Fredéric Back.

Ils faisaient alors l'acquisition d'une ancienne école du centre-ville de Québec avec l'intention d'agrandir le bâtiment afin de regrouper une trentaine d'organismes de la région sous un même toit.

Mathieu_caron

Photo: Centre de l'environnement

Construction du mur en ballots de pailles : Mathieu Caron à l'oeuvre.

Rénovation écoénergétique de la chaufferie, végétalisation du toit, système de récupération des eaux pluviales, mobilier fabriqué de matériaux sains, rien n'était laissé au hasard. On tentait même une première au Québec dans le secteur commercial, la construction de murs isolés en ballots de pailles.

L'objectif? Servir de vitrine technologique au bâtiment durable. « On n'est pas des ayatollahs de la paille. L'idée c'était de démontrer la validité de la construction verte », raconte Mathieu Caron, entrepreneur, directeur d'Écobâtiment, et responsable de chantier. Rendre ses lettres de noblesse à l'écoconstruction et faire la preuve qu'au 21e siècle ses artisans ne sont plus motivés par la nostalgie de l'époque hippie, mais par la nécessité de réduire l'empreinte écologique d'une industrie extrêmement énergivore et polluante.

Construire l'avenir

Mur_pailles

Photo: Centre de l'environnement

Mur isolé en ballots de pailles sur quatre étages.

En effet, selon la Commission de la coopération environnementale,le cadre bâti représente environ 30 % de l'énergie consommée par le Canada et, à lui seul, il contribue pour 35 % aux émissions de gaz à effet de serre du pays, et c'est sans compter que l'industrie de la construction « traditionnelle » génère des quantités colossales de déchets.

« Les bâtiments, ça devrait être comme les aliments préemballés sur lesquels on appose une étiquette nutritionnelle. On devrait pouvoir acheter une maison et être informé sur sa teneur en composés organiques volatils, en urea-formaldéhyde et autres toxines présentes dans les adhésifs, les colles, les finis et les laques », défend Mathieu Caron. Autant de produits qui, à forte concentration, peuvent être nocifs pour la santé et auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Après tout, l'homme passe entre 75 et 90 % de sa vie dans le bâtiment.

Or, au dire du spécialiste, pour renverser la vapeur il faut d'abord que les gens et l'industrie de la construction comprennent que le bâtiment durable ce n'est pas une contrainte, mais une opportunité.

Un changement de mentalité difficile à opérer dans un milieu souvent accusé d'être trop conservateur. « Le problème en construction c'est le partage de risque. Les coûts d'exploitation sont extrêmement élevés, donc les coûts d'apprentissage également », note le directeur d'Écobâtiment.

Le coût du risque

L'erreur coûte cher. Pourquoi l'industrie hasarderait-elle quelques bizarroïdes technologies vertes, alors qu'elle possède déjà des techniques qui ont fait leur preuve avec le temps?

Qui a oublié l'histoire des trois petits cochons? Les maisons de pailles sont soufflées comme des châteaux de cartes et l'industrie de la construction craint de se faire avaler par le loup.

Or, c'est malgré tout ce qui risque de se produire si ses représentants restent sur leurs positions. D'abord, parce que les gens sont de plus en plus soucieux de consommer de façon responsable. Ensuite, parce que les commerçants n'ont pas été trop longs à flairer la bonne affaire.

Comment faire le saut sans se brûler les ailes? « Le problème avec le bâtiment durable, c'est qu'on essaie de garder les vieilles méthodes et d'y intégrer les techniques écologiques », remarque Mathieu Caron. « Il faut, ajoute-t-il, un processus de concertation, de conception, lequel est extrêmement douloureux pour beaucoup de monde dans l'industrie de la construction. » Douloureux ou pas, s'ils veulent prendre le virage vert, les différents acteurs de l'industrie de la construction et les écologistes ne pourront plus évoluer en vase clos.

Asseoir tout le monde autour de la même table pour permettre un nouvel arrimage, le groupe Écobâtiment a fait la gageure d'y parvenir et il a gagné son pari. Depuis décembre dernier, l'organisme offre un cours sur l'application du développement durable en construction aux entrepreneurs et aux travailleurs du milieu.

Le rôle du politique

Toit_vert

Photo: Centre de l'environnement

Terrasse sur le toit...vert !

L'industrie s'aventure donc prudemment sur le terrain des verts, mais ce n'est pas à elle seule qu'incombe la responsabilité de faire bouger les choses. Selon le directeur, un alignement politique s'impose : une réglementation et des incitatifs financiers.

« On l'a vu ailleurs, il suffit que les gouvernements fassent un geste ambitieux de développement durable et que le milieu des affaires saisisse la balle au rebond pour que ça marche », dit-il.

Or, ce type d'actions politiques est souvent le résultat d'impératifs fonctionnels et économiques. L'Europe centrale et la Scandinavie, par exemple, ont une bonne longueur d'avance sur le Québec en matière de bâtiments durables. Cependant, force est de constater que ce sont des régions où, non seulement l'électricité coûte cher, mais qui manquent également d'espace. Ces pays sont quasi contraints à l'innovation verte, alors que dans la belle province les ressources abondent et les coûts d'électricités sont ridiculement bas.

Pour l'instant, rien ne force le Québec à faire le choix du bâtiment durable. Le changement est davantage porté par des convictions écologiques et des espoirs commerciaux, mais qui sait jusqu'où cela pourrait nous mener? « Tout est exponentiel dans le domaine de l'écoconstruction. Il y a 6 ou 7 ans, les gens d'affaires voyaient ça comme un truc de hippies... plus maintenant. J'espère que dans 10 ans, on ne parlera plus de bâtiments verts, mais de ceux qui ne le sont pas », conclu Mathieu Caron.

Les principes du bâtiment durable selon Mathieu Caron :

  • La rénovation : au Canada, entre 50 et 75 % des matières résiduelles déversées dans les dépotoirs proviennent de l'industrie de la construction. Évitez de produire davantage de déchets et privilégiez la rénovation à la construction.
  • La localisation : ville, campagne ou banlieue, où s'installer? Vous hésitez? Optez pour les agglomérations urbaines.

    Rappelez-vous l'équation suivante : + de monde = + services de proximité = + de transports en commun, de vélo et de marche = - de déplacement en voiture = - d'émissions de CO2. Une formule gagnante!

  • Le monde : ce sont les gens qui habitent le bâtiment qui lui donnent sa véritable couleur! Vous avez opté pour une construction verte ? Adoptez une attitude conséquente et soyez vert jusqu'au bout.

« Si tu habites une maison en ballots de pailles et que tu vas chercher ta pinte de lait en voiture, ça ne marche pas. »

— Mathieu Caron

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/01/29/001-ecologis-ecoconstruction.shtml

mercredi, août 08, 2007

Rabaska ne répond à aucun impératif énergétique

Projet Rabaska: aucune pertinence énergétique pour le Québec


Denis L'Homme, Les auteurs ont respectivement été directeur général des énergies conventionnelles de 1979 à 1985 et sous-ministre associé à l'énergie au ministère des Ressources naturelles de 1992 à 1995, et directeur à la Direction des hydrocarbures (gaz et pétrole) et directeur de la sécurité des équipements pétroliers au ministère des Ressources naturelles de 1982 à 2001.


Il nous faudrait accroître la consommation de gaz au Québec pour en justifier l'approvisionnement

Comme Jean-Robert Sansfaçon le soulignait très justement dans son éditorial publié dans Le Devoir de samedi, la pertinence énergétique du projet Rabaska pour le Québec n'a jamais été établie, ni par le promoteur, ni par le BAPE, ni d'ailleurs par le ministère des Ressources naturelles du Québec.

Les promoteurs ont constamment claironné le contraire devant le BAPE, prétendant que Rabaska «augmenterait la sécurité énergétique des approvisionnements gaziers et provoquerait une baisse des prix du gaz» au Québec. Or aucun de ces énoncés ne résiste à une analyse le moindrement sérieuse.

Le gaz naturel, source de croissance ?

Comme le promoteur en fait lui-même état, la principale source de croissance des ventes de gaz en Amérique du Nord proviendra de la production d'électricité à partir du gaz naturel. Cet usage est même désigné comme étant aussi la principale source de croissance de la demande gazière au Québec (la centrale de TransCanada Énergie à Bécancour, maintenant en activité). Sauf que l'expérience désastreuse, tant pour Hydro-Québec que pour le gouvernement, du projet de centrale thermique du Suroît a, selon nous, scellé le sort de la production thermique fossile au Québec. Le promoteur a d'ailleurs reconnu au cours des récentes audiences du BAPE qu'il n'y aurait aucune augmentation de la demande gazière au Québec pour la production d'électricité.

On imagine mal, en effet, le gouvernement québécois ou sa filiale, Hydro-Québec, renier leur engagement «vert» respectif, le premier se voulant le champion canadien des énergies renouvelables et de la réduction des gaz à effet de serre alors qu'Hydro-Québec a fait «le choix clair de la filière verte». Le plus récent plan de développement d'Hydro-Québec et la dernière politique énergétique pour le Québec ne font de place qu'à la production hydraulique et éolienne ainsi que, de façon fort appropriée, aux économies d'énergie. Il n'est donc pas réaliste de croire que le gaz naturel puisse croître, si tel devait être le cas, par un autre moyen que par une substitution entre les deux formes d'énergie.

Là encore, les promoteurs de Rabaska ne font pas preuve d'une plus grande clairvoyance.

Le coût des équipements

Dans le secteur tertiaire, le gaz naturel détient déjà 60 % du marché de la chauffe, et ce, malgré le fait que le gaz n'est pas disponible sur l'ensemble du territoire du Québec. Ce n'est donc pas là que les gains potentiels se situeraient mais plutôt dans la chauffe résidentielle, où le gaz ne compte que pour 10 %. Or la pénétration du marché des systèmes de chauffage dépend tout autant du coût des équipements que de celui de l'énergie. Tous les analystes, à l'exclusion de ceux de Rabaska, prévoient donc que les systèmes à l'électricité augmenteront légèrement leur part du marché sur l'horizon 2016.

La croissance de la demande au Québec ne justifie pas de doubler (voire de tripler si on prend en compte le projet Énergie Cacouna) l'approvisionnement gazier au Québec puisque, selon toute vraisemblance, cette croissance sera négative.

Comment le promoteur de Rabaska peut-il imaginer un soudain revirement de cette tendance en faveur du gaz naturel et une conversion massive des systèmes électriques actuels au profit de cette forme d'énergie? Cette fois-ci, l'inexactitude tient presque de la mauvaise foi. Même si un renversement significatif du rapport de prix en faveur du gaz (ce qui est par ailleurs imprévisible) pouvait amener les consommateurs à envisager de changer de système de chauffage, une lourde barrière au changement existera toujours. 60 % du parc des logements est équipé de plinthes chauffantes tandis que le coût d'installation d'un système alternatif peut être considérable, et encore faut-il que cela soit techniquement faisable.

Miroir aux alouettes

Vient ensuite le prétendu «effet positif sur la pointe d'Hydro-Québec» évoqué dans la récente politique énergétique du Québec et repris à son compte par le promoteur de Rabaska. Il s'agit cette fois-ci d'un véritable miroir aux alouettes. Pour avoir un effet sur la demande en période de pointe, il faudrait débrancher des charges lors des périodes critiques, et cela ne peut se faire qu'au moyen d'un stockage local d'énergie (mazout ou bois, par exemple), ce qui, est-il besoin de le préciser, n'est le cas ni du gaz naturel ni de l'électricité. C'est d'ailleurs ce qui justifie les programmes d'énergie interruptible ou de biénergie offerts par les distributeurs. Bref, cette «solution miraculeuse» n'aurait pour effet que de transférer les problèmes de pointe d'un réseau à un autre.

Dans le secteur de la chauffe résidentielle, le gaz naturel n'est pas un complément à l'électricité mais un concurrent. Sur le plan énergétique, ils sont de même nature, ce qui n'est évidemment pas le cas sur le plan environnemental. On ne peut donc pas substituer le gaz naturel à l'électricité pour supposément dégager des kW pour d'autres types d'usages. Et on peut encore moins substituer une «bonne énergie» par une «moins bonne» au prétexte que cela nous permettra de vendre la première au plus offrant. Cela irait à l'encontre non seulement des principes mêmes de la politique énergétique québécoise mais également du simple bon sens.

La bonne énergie se trouve donc au bon endroit, ce qui ne signifie pas qu'on ne doive pas chercher à l'utiliser d'une façon plus rationnelle et ne pas la traiter comme une denrée précieuse. Tous les moyens d'économiser l'électricité doivent être encouragés, comme on se doit de promouvoir les systèmes de chauffage biénergie ou, mieux encore, les systèmes de chauffage géothermiques. L'électricité ainsi libérée peut alors être exportée sans enfreindre aucun des principes que s'est donnés le Québec dans sa politique énergétique et dans son plan d'action contre les changements climatiques.

Baisse de la demande

En résumé, donc, si on ajoute à ce qui précède l'impact grandissant des mesures d'économie d'énergie auxquelles on devra recourir, de bon gré ou de mauvais gré, il y a tout lieu de prévoir, au cours des prochaines années, une baisse durable de la demande gazière au Québec.

Pour ce qui est de l'effet sur le prix du gaz, la décision du BAPE est aussi cinglante: «La commission est d'avis que l'approvisionnement accru de gaz naturel par l'entremise du gaz naturel liquéfié au Québec ferait vraisemblablement baisser de façon modeste le prix du gaz naturel non seulement au Québec mais dans l'ensemble de l'Amérique du Nord à cause de l'intégration des marchés.» Si on exclut tout éventuel effet positif d'un approvisionnement en provenance du Mackenzie et si le projet Rabaska ne devait pas se réaliser, le gaz naturel pourrait coûter à peine quelques sous de plus par millier de pieds cubes. Dans un tel scénario, si tant est que ce besoin existait, il en coûterait à peine 2,4 % de plus pour importer ledit gaz d'un terminal méthanier situé dans le golfe du Mexique et 5,4 % de plus en l'absence de tout autre terminal méthanier.

Le signal des prix

Devant une telle éventualité, nous croyons même qu'il y aurait lieu de se réjouir d'une telle hausse puisque cela ajouterait aux efforts du Québec pour économiser l'énergie et contribuer à la lutte contre les changements climatiques. On nous répète à l'envi que le signal de prix est la meilleure façon de provoquer des changements dans les habitudes des consommateurs d'énergie, alors pourquoi s'en priver?

Au Québec, seul le secteur industriel utilise le pétrole, susceptible d'être remplacée par du gaz naturel, ce qui ne représente au grand total que 11 % de la consommation de pétrole de la province, soit l'équivalent de 60 milliards de pieds cubes. En quoi et surtout pourquoi a-t-on besoin d'importer près de 200 milliards de pieds cubes de gaz pour remplacer une fraction de ces 60 milliards de pieds cubes puisque, en plus, le gaz n'est pas disponible partout (Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Côte-Nord)? Et encore faut-il que le prix soit intéressant pour inciter les industriels à délaisser le pétrole, ce qui n'a pas été le cas dernièrement et ne semble pas devoir être le cas au cours des prochaines années.

Nous devons donc en conclure que le projet Rabaska ne répond à aucun impératif énergétique puisque, contre toute logique, il nous faudrait accroître la consommation de gaz au Québec pour en justifier l'approvisionnement.

Le Devoir, édition du mercredi 08 août 2007

mardi, août 07, 2007

Une pétition pour un parlement mondial


Campagne pour la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies




"Des organisations ont lancé une pétition sur le web pour réclamer une réforme des Nations unies. Plusieurs organisations non gouvernementales veulent que les citoyens soient représentés à l'ONU par des parlementaires." http://www.radio-canada.ca/nouvelles/surLeWeb/index.asp#anchor90862


"Appel pour l’établissement d’une Assemblée Parlementaire auprès des Nations Unies

L’Humanité a le devoir d’assurer la survie et le bien-être des générations futures ainsi que la préservation des conditions naturelles de vie de notre Terre. Nous sommes convaincus que dans le but de relever les défis majeurs tels que la disparité sociale, la prolifération des armements de destruction massive, les menaces du terrorisme et la mise en péril des écosystèmes globaux, tous les êtres humains doivent s’engager à collaborer dans leurs efforts.

Pour assurer la reconnaissance et la légitimité de l’Organisation des Nations Unies et de la coopération internationale, et dans le but de renforcer leur capacité d’action, les populations doivent être plus étroitement et plus directement associées à l’action de l’ONU et de ses organisations. Ils doivent avoir la possibilité de mieux participer aux activités de l’ONU. C’est pourquoi nous recommandons la mise en œuvre graduelle de la participation et de la représentation démocratique au niveau mondial.

La première étape décisive est la création d’une Assemblée parlementaire consultative auprès des Nations Unies. Sans avoir recours, dans ce premier stade, à un changement de la Charte des Nations Unies, un lien crucial peut être établi entre l’ONU, les organisations du système des Nations Unies, les gouvernements, les parlements nationaux et la société civile grâce à cette Assemblée.

Une telle Assemblée ne serait pas qu’une institution de plus; en tant que porte-parole des citoyens, elle serait l’expression et le véhicule d’un changement des mentalités et d’une prise de conscience nouvelle dans le domaine de la politique internationale. L’Assemblée pourrait devenir le catalyseur qui permettra de faire évoluer le système international et le droit international. Elle contribuera aussi à renforcer la capacité de l’ONU dans la poursuite de ses objectifs élevés et à canaliser de manière positive la globalisation.

Au début, l’Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies pourrait être composée de parlementaires nationaux. Petit à petit, elle devrait se voir dotée de droits réels en matière d’information, de participation et de contrôle de l’ONU et des organisations du système des Nations Unies. Par la suite, l’Assemblée pourrait être élue directement.

Nous faisons appel aux Nations Unies et aux gouvernements des états membres pour qu’ils établissent une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies. Nous invitons toutes les organisations, les décisionnaires et les citoyens qui s’engagent pour le bien commun international à soutenir cet appel." http://fr.unpacampaign.org/appeal/index.php

"La Fédération mondiale des Associations pour les Nations Unies soutient la création d'une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies en tant qu'organe consultatif au sein du système des Nations Unies permettant aux citoyens de faire entendre leur voix.
Elle appelle donc les gouvernements des Etats membres des Nations Unies, les parlementaires et les représentants de la société civile à examiner conjointement les démarches et les options possibles en vue de créer une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies"

38e session plénière de l'Assemblée de la Federation mondiale des Associations pour les Nations Unies, Buenos Aires, Novembre 2006




lundi, août 06, 2007

Consommation de porc = Cyanobactéries

Consommation de porc et cyanobactéries

Voici un exemple qui démontre que agir seulement avec des mesures coercitives ou suggestives sur les fosses septique des propriétaires riverains est loin d'être la solution, comme le prétend la Ministre Line Beauchamps.

Il s'agit du lac Choinière du parc de la Yamaska, situé à Granby.
À cet endroit, il n'y a aucune maison ou chalet en bordure de ce lac.
Il n'y a que des terres agricoles.

La baignade est maintenant interdite à cause de la prolifération des algues bleues.
C'est évident que le temps où l'on mettait de l'engrais sur nos pelouse est bel et bien révolue. Mais ce n'est pas suffisant. Tant que le gouvernement persistera à donner des permis aux méga-porcheries pour polluer nos cours d'eau, nous devons cesser complètement notre consommation de porc. Nous avons la solution individuellement entre nos mains. Pas nécessaire de devenir végétarien comme moi, seulement bannir le bacon , le jambon, les chopes de porc et autres dérivé du cochon.
____________________________________________________________________

Les cyanobactéries

Les cyanobactéries sécrètent de puissantes toxines (cyanotoxines) qui sont généralement des neurotoxines pouvant affecter mortellement divers animaux et l'Homme.

Ces proliférations (blooms) forment par exemple des fleurs d'eau de couleur particulière qui apparaissent sur un plan d'eau en voie de pollution. On assiste à ces blooms quand l'eau contient de l'azote et/ou du phosphore en excès, conséquence par exemple d'une agriculture trop intensive ou d'une urbanisation épurant mal ses eaux.

Cyanobactéries dans les réservoirs d'eau potable

L'eau de réservoirs alimentés par des fleuves ou de l'eau pluviale peut être contaminée par des cyanobactéries toxiques. Il semble que ce phénomène soit en augmentation depuis les années 1970.

Au Québec, en 3 ans de 2001 à 2004, sur 6 stations de production d'eau potable, Anabaena flosaquae, Coelosphaerium kuetzingianum ont assez fréquemment été détectées, ainsi qu'une dizaine d'autres souches. Le plus grand nombre d'espèces potentiellement toxiques était sur les sites de Plessisville, Saint-Hyacinthe et Farnham. Dans un tiers des cas environ, la présence d'une ou plusieurs espèces de cyanophycée était associée à une concentration détectable de cyanotoxine. Sachant que ces espèces sont caractérisées par des blooms planctoniques, sans mesure régulières et très rapprochées, on est jamais certain de mesurer les maxima. Les rivière Bécancour, la rivière Yamaska et la baie Missisquoi qui servent de réservoir d'eau potable, en contenaient à des taux "souvent supérieures au seuil d’alerte proposé par Bartram et al. (1999) pour l’approvisionnement en eau potable, soit 2 000 cellules/ml".

Il existe plus de 1500 espèces différentes d'algues bleues réparties dans environ 120 genres.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyanobacteria

Libellés : , , , , , ,

vendredi, mai 11, 2007

Harper veut l'augmentation des pesticides au Canada !

Fruits et légumes - Le Canada se montrera plus souple au sujet des résidus de pesticides

Ottawa veut hamoniser sa réglementation avec celle des États-Unis


Plus de pesticides pour moins d'infractions et de freins au commerce international. Le gouvernement fédéral envisage d'augmenter la limite acceptable des résidus de produits chimiques sur plusieurs centaines de fruits et légumes vendus au Canada.

La mesure, largement contestée par les groupes environnementaux, vise à mettre les normes canadiennes au diapason avec la réglementation états-unienne en matière de pesticides, ont déclaré les autorités sanitaires. Et ce, pour des raisons principalement commerciales.



Fabien Deglise




Édition du mercredi 09 mai 2007



http://www.ledevoir.com/2007/05/09/142750.html

Libellés : , , , ,

samedi, avril 14, 2007

Grande marche, Québec vert Kyoto 22 avaril

Grande marche « Kyoto, pour l'espoir ! »
Date : 2007-04-22
Région : Montréal
Type Évévement : Public
Endroit : Parc Lafontaine (coin Calixa-Lavallée et Rachel)
Heures : 13h30
Catégorie : Campagne d'information, sensibilisation
Nombre de participants attendus: des milliers

GRANDE MARCHE LE 22 AVRIL 2007 À 13h30 À MONTRÉAL au parc Lafontaine (coin Calixa-Lavallée et Rachel)

Un peu d'histoire...

Années 70 : Des scientifiques constatent une hausse constante et anormale des températures sur la planète.

1997 : Le protocole de Kyoto est signé par différents pays, dont le Canada, pour lutter contre le réchauffement de la planète. Ses objectifs ne réussiront à accomplir que 10% du travail requis pour stabiliser le climat. Kyoto n'est qu'une petite première étape.

2001 : Le rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Étude sur le Climat) conclut que le réchauffement climatique est bel et bien réel et probablement causé par l'activité humaine.

2002 : Les députés de l'Assemblée Nationale, unanimes, votent une résolution engageant le Québec à atteindre les objectifs du protocole de Kyoto.

2006 : Les scientifiques lancent un sérieux avertissement : nous devons dès maintenant nous libérer de notre dépendance aux énergies fossiles sinon le climat risque de se dérégler de façon irréversible mettant en danger l'avenir de l'espèce humaine et de milliers d'autres espèces. On parle ici d'extinction de masse.

2006 : Le rapport de Sir Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, explique que les coûts économiques de l'inaction face au réchauffement climatique seront comparables à ceux des deux grandes guerres et de la crise de 1929 réunies !

Février 2007 : Le dernier rapport du GIEC conclut que le réchauffement climatique est pire que prévu et de façon certaine dû à l'activité humaine.

ET À CE JOUR, NOUS NE SOMMES PAS ENCORE PASSÉS À L'ACTION !

Au Québec : contrairement à ce que le gouvernement affirme, il a été prouvé que le plan québécois n'atteindra pas les objectifs de Kyoto, loin de là !

À Ottawa : non seulement le gouvernement conservateur renie nos obligations envers Kyoto, mais il compte permettre aux grands pollueurs d'augmenter leurs émissions de plus de 40% d'ici 2020, un véritable crime envers la planète !

C'est pourquoi aura lieu à Montréal, le 22 avril, Jour de la Terre, la grande marche intitulée « Kyoto, pour l'espoir » initiée par la Coalition Québec-Vert-Kyoto.

Kyoto constitue une première étape importante pour susciter l'espoir, tout particulièrement chez les jeunes, désemparés par l'inaction actuelle des adultes.

Téléchargez, imprimez et distribuez le tract de la marche « Kyoto, pour l'espoir » disponible sur le site www.quebec-vert-kyoto.org.


Organisé par:

Coalition Québec-Vert-Kyoto en partenariat avec l'AQLPA, le Jour de la Terre, Équiterre et Greenpeace

Montréal

courriel : info@quebec-vert-kyoto.org
Site Web : www.quebec-vert-kyoto.org

mercredi, avril 11, 2007

Forum Social Québécois .org

Le Forum Social Québécois est un espace de prise de parole, d'échange, de dialogue, d'éducation populaire, de pratique citoyenne, de réseautage et d'élaboration de programmes d'action concertés dans le but de stimuler le dynamisme des mobilisations sociales et de la vie démocratique afin de construire, ensemble une société solidaire, démocratique, juste et durable au Québec.

Contribuez à la mise en place
du Forum social québécois qui aura lieu
du 23 au 26 août 2007 à Montréal

INSCRIVEZ VOTRE ACTIVITÉ EN LIGNE DÈS MAINTENANT !

Avis important à tous et à toutes ! Le jour tant attendu de la sortie officielle de l'auto-programmation du Forum social québécois est enfin arrivé. Nous invitons les organismes et les individus à proposer, dès aujourd'hui, une multitude d'activités en remplissant le formulaire d'inscription d'ateliers disponible en ligne, sous la rubrique Programmation. La date limite pour soumettre des activités a été fixée au 31 mai 2007. Le Forum social québécois est votre espace ! Investissez-le !


VOUS ÊTES PEINTRE, MUSICIEN, SCULPTEUR, CINÉASTE, COMÉDIEN, JONGLEUR, DANSEUR... OU TOUT SIMPLEMENT AMATEUR D'ARTS. PARTICIPEZ À LA PROGRAMMATION CULTURELLE DU FSQ!

Tous les artistes sont invités à présenter des activités durant les trois jours de l'évènement en remplissant le formulaire d'inscription d'activités. Venez enrichir la diversité artistique de cette rencontre par votre imagination créative et vos rythmes colorés!


INSCRIVEZ-VOUS À NOS LISTE DE DIFFUSION !
Pour recevoir de l'information sur le Forum social québécois, vous pouvez vous inscrire à nos listes de diffusion. Il existe une liste générale pour tous, une spécialement dédiée aux médias.


Contribuez au volet artistique du FSQ en vous impliquant dans la programmation culturelle
Il nous faut dès maintenant mettre sur pied un comité ad hoc qui sera chargé de stimuler, organiser et coordonner les divers espaces qui seront dédiés aux manifestations artistiques et culturelles au sein du FSQ : concerts, spectacles et scènes ouvertes,festival/projection de films engagés, art spontané, ateliers et espaces de création... Ses tâches principales seront d'imaginer ces espaces et de mobiliser la communauté artistique du Québec, de façon à faire du FSQ un événement à la hauteur de sa diversité et de son dynamisme culturel.

Vous souhaitez contribuer aux travaux du comité ? Écrivez-nous à l'adresse suivante: culture@forumsocialquebec.orgCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

Une première réunion sera convoquée sous peu !



http://www.forumsocialquebec.org



------------------------------------------------------------------------------------

Libellés :

dimanche, avril 01, 2007

Pétition contre les SLAP


SLAP: Initiales des termes anglophones Strategic Lawsuit Against Public Participation.

SLAPP : Poursuites stratégiques contre la mobilisation publique, procès ou menaces de procès, dirigés contre des citoyens afin de les disuader à défendre leurs opinions.

Le Parti vert estime que les SLAPP transgressent le droit à la liberté d’expression tel qu’il est mentionné dans la Charte québécoise des droits et libertés. — (partivertquebec.org)
source: Wiki


"Faites un tour sur le site http://www.taisez-vous.org/ et vous serez rapidement convaincu de l'ampleur du problème. Aussi, plusieurs témoignages tous très intéressants sont disponibles sur Google Vidéo. Cliquez ici pour chercher les vidéos à ce sujet. Entre autres, il y a un témoignage d'Amir Khadir et de Scott McKay. Je vous invite donc à signer la pétition en ligne." source: Blogue environnemental

Merci !


http://montreal.kijiji.ca/c-ViewAd?AdId=12294300

Libellés : , ,

Pour un nouveau mode de scrutin au Québec




Pour un nouveau mode de scrutin au Québec




Des personnalités de différents horizons unissent leur voix pour exiger une réforme du mode de scrutin au Québec.

Parmi ce groupe, on remarque les anciens députés Jean-Pierre Charbonneau, Louise Beaudoin et Liza Frulla, de même que l'ancien président du Mouvement Desjardins Claude Béland, le fondateur de l'ADQ Jean Allaire, le chanteur Luck Mervil et le comédien Paul Ahmarani.

Ils ont tous répondu à l'appel d'un collectif non partisan d'organisations réunissant l'Association pour la revendication des droits démocratiques, le Collectif féminisme et démocratie, le Mouvement démocratie et citoyenneté du Québec (MDCQ) et le Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN). Source: R-C

Merci de ne signer la pétition que si vous résidez au Québec.
Nous vous engageons à faire suivre cette pétition et inviter vos proches à en prendre connaissance et à la signer.

Libellés : , , ,

vendredi, mars 30, 2007

M. Charest, donnez-nous l’étiquetage obligatoire des OGM




SVP signez et envoyez cette lettre: http://write-a-letter.greenpeace.org/197


M. Charest, donnez-nous l’étiquetage obligatoire des OGM


Monsieur Jean Charest, premier ministre réélu,


Je prends la peine de vous écrire pour appuyer de nombreux groupes et notamment Greenpeace dans leurs efforts pour que le Québec mette en place l'étiquetage obligatoire des OGM.


Je fais partie des 80 à 95% de Québécois et Québécoises qui veulent avoir le droit de savoir, comme c'est déjà le cas dans une quarantaine de pays, si les aliments qu'il y a dans leur assiette contiennent des OGM ou organismes génétiquement modifiés.


Si votre parti a perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, c'est en grande partie en raison de vos promesses brisées, comme celle que vous avez faite le 15 janvier 2003 au sujet de l'étiquetage obligatoire des OGM. Rompre ses promesses fait inévitablement grandir le cynisme populaire. Ceci explique en grande partie la montée de l'ADQ, qui n'a pourtant pas de proposition concrète en matière environnementale, en particulier au sujet de l'étiquetage obligatoire des OGM.


Nous vous enjoignons à profiter de votre statut de gouvernement minoritaire pour mettre en place des politiques que les Québécois et Québécoises veulent massivement avoir, comme l'étiquetage obligatoire des OGM. Une étude commandée par votre gouvernement confirme d'ailleurs que les coûts de l'étiquetage obligatoire des OGM seraient bien moins élevés que ce que l'industrie a toujours prétendu jusqu'ici. En effet, les coûts annuels pour le gouvernement atteindraient seulement 1,7 M$.


En rendant obligatoire l'étiquetage des OGM, votre gouvernement minoritaire obtiendrait au moins l'appui des députés du Parti québécois qui ont signé une déclaration non équivoque en faveur d'une telle mesure. Aussi, de nombreux députés de l'ADQ appuieraient sans aucun doute l'obligation d'étiqueter les OGM.


Veuillez recevoir, monsieur le premier ministre, mes salutations les plus distinguées.


cc. Mario Dumont, chef de l'ADQ et chef de l'opposition officielle André Boisclair, chef du Parti Québécois


Libellés : , ,

lundi, mars 05, 2007

Espèces envahissantes: Le Congrès américain exhorté à l'action

La Commission des Grands Lacs exhorte le Congrès américain à agir immédiatement afin de protéger les bassins contre la menace croissante des espèces envahissantes.

Les recommandations de la commission seront au centre des discussions prévues la semaine prochaine, à Washington, à l'occasion du colloque politique de la journée des Grands Lacs.

Malgré plusieurs tentatives, les priorités législatives de la Commission des Grands Lacs ont jusqu'à maintenant échoué au Congrès. Les seules mesures de protection adoptées contre les espèces envahissantes proviennent de certains États riverains. Le Michigan a notamment passé une réglementation sur les eaux de ballast pour stopper la prolifération de la moule zébrée.

Selon le directeur général de la Commission des Grands Lacs, Tim Eder, il vaudrait mieux établir des normes qui s'appliquent à la fois aux États américains et aux provinces canadiennes touchés.


Plusieurs espèces font déjà des ravages


Les espèces envahissantes font partie des préoccupations dans les Grands Lacs depuis l'apparition, dans les années 50, de la lamproie marine, un prédateur qui a ébranlé la pêche commerciale à la truite.

La plus connue des espèces envahissantes est la moule zébrée, arrivée d'Europe dans les eaux de ballast des navires. Elle a complètement bouleversé la chaîne alimentaire des espèces indigènes des Grands Lacs. La septicémie hémorragique virale (SHV) est un virus qui infecte aussi diverses espèces de poissons des Grands Lacs.

De son côté, la carpe asiatique, un prédateur vorace et de taille monstrueuse échappé des piscicultures du Mississipi, n'attend que la bonne occasion pour s'introduire dans les Grands Lacs par le canal de Chicago.


source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/ontario/2007/03/02/008-espece-envahissante-gl.shtml

Libellés : , , , ,

vendredi, février 16, 2007

LOGO---------------------------------------VOILKA


Libellés : , , ,

Exposition MICHÈLE BERGEVIN, printemps 2007


Exposition MICHÈLE BERGEVIN
printemps 2007
De février à mai 2007


Nos heures d'ouverture

Lundi au vendredi 10h-18h
Samedi 11h-17h


3779 rue Wellington, Verdun

Québec, H4G 1V1

info@ateliergourmand.ca

514.223.7717




GlobalWarming Awareness2007

Libellés : , , ,

jeudi, février 15, 2007

Recyclage des téléviseurs et ordinateurs

Les grandes chaînes de télévision annoncent à grand renfort de publicité leur conversion au signal à haute définition (HD), une avancée technologique qui rendra obsolète la majorité des téléviseurs que l’on retrouve actuellement dans les foyers québécois. On peut déjà imaginer la montagne de déchets électroniques qui seront générés lorsque les consommateurs feront l’achat d’un téléviseur HD à Noël prochain!

Au Québec seulement, on achète chaque année plus de 3,5 millions d’appareils issus des technologies de l’information et des communications, les « TIC », dont font partie les ordinateurs, les numériseurs, les imprimantes, les téléviseurs et les téléphones cellulaires. Ces appareils électroniques ont une durée de vie moyenne de 2 à 3 ans, après quoi on s’en débarrasse pour des modèles plus performants. Cela génère 30 000 tonnes de déchets par année dont seulement 6% seront recyclés.

Voilà une véritable aberration surtout quand on considère que 82% du poids d’un ordinateur est recyclable… Et que la filière de valorisation pour recueillir ces déchets et disposer des matières dangereuses qu’ils contiennent existe déjà! Le plomb, le cadmium, le béryllium, l’arsenic et le mercure contenus dans les TIC représentent des risques élevés pour la santé humaine et l’environnement. Envoyer un seul écran d’ordinateur à l’enfouissement, c’est libérer les 2,4 kg de plomb qu’il contient directement dans la nature, au risque de contaminer les nappes phréatiques.

Dans l’espoir de donner une seconde vie à nos appareils, nous acheminons des quantités phénoménales de matériel informatique usagé vers les pays en voie de développement : l’Inde en reçoit jusqu’à 20 000 kilos par jour et le Nigéria, 500 conteneurs par mois. Malheureusement, 75% du matériel envoyé est inutilisable. Il est détruit de façon inadéquate, devenant un risque pour la santé des populations qui vivent à proximité des décharges où ils s’accumulent. Dans certains cas, on peut y observer des taux de plomb 2 000 fois plus élevés que les standards préconisés par l’Organisation Mondiale de la Santé.

L’oeuvre du photographe Paul-Antoine Pichard témoigne du désastre causé par le déversement de nos déchets et ses conséquences sur la vie des autres.
Que faire ?Dans la province, cinq CFER (Centres de formation en entreprise et récupération) ont démontré leur expertise dans le recyclage du matériel informatique et la récupération des métaux lourds. En un an, ils ont détourné de l’enfouissement plus de 880 000 kilos de matériel. Ces centres sont prêts à se développer à l’échelle de la province pour poursuivre cette mission.

Il suffit d’alimenter ce futur réseau de récupération. Comment? En créant un point de chute incontournable et facile d’accès pour les citoyens. La façon la plus simple pour le consommateur de disposer de ses équipements électroniques désuets est de les ramener là où l’on en vend. Les détaillants constituent le trait d’union logique entre les consommateurs et les entreprises de récupération.

Au Québec, le succès des initiatives de récupération de peinture et de pneus usagés démontre bien que la collaboration avec les détaillants est possible et souhaitable afin de régler la problématique des déchets dangereux.

C’est pourquoi nous désirons profiter de l’événement rassembleur de ce soir pour lancer un appel à l’action. Nous nous engageons à contacter chacun des grands détaillants d’appareils électroniques de la province pour les inviter à participer avec nous à l’effort de collecte des TIC. Leur participation sera de recueillir les appareils désuets.

De notre côté, nous, les initiateurs de cette requête, nous engageons à agir comme facilitateurs entre les parties concernées afin de concrétiser cette demande collective.

Les personnes présentes à la conférence Dépotoirs d’ici et d’ailleurs, l’envers du décor ont confirmé leur appui à cette démarche par leur signature. Vous aussi pouvez soutenir cette initiative en signant cette lettre d'appui en ligne.




*
*
*
*
Merci

Libellés : , , , ,

Video Karate

Voici des videos sur le Karate:

karate vs kung fukarate kata PIN ANN the one

karate_seikenzuki www.okinawabbtv.com/
JKA Kata Heian GodanJKA Kata Heian Sandan
JKA Kata Heian NidanJKA Kata Tekki Nidan KARATE " kanku-dai le kata le bunkai la réalité "
Duree 13 minutes
Kata JionJKA Heian Kata Duree 10:22 (kata a 5:20)
Publicité Karaté Kyokushinkai St Cyr en Val
Best of sparring : Karaté Kyokushin

Libellés : , ,

mercredi, janvier 31, 2007

Association Yoseikan-RYU

Le Yoseikan-Ryu est une forme traditionnelle de Karaté Japonais non-compétitif. Les combats, dans cette forme de Karaté, ont pour but non-pas de déterminer un gagnant mais simplement l'apprentissage. Chaque combat est vue comme un échange de connaissance et de technique. De là, repose la philosophie Yoseikan "Bien-être et prospérité mutuels".

Au Québec, contrairement au Karaté Shōtōkan, qui est plus répandue, plus compétitif et qui se pratique avec plus de force, le Karaté Yoseikan-Ryu met l'emphase sur la rapidité du mouvement et l'utilisation de la force arrive au dernier moment du mouvement seulement.

Au Japon, c’est le Maître Mochizuki Minoru (1907-2003) qui créa les premières formes du Yoseikan dans les années ‘30.

Littéralement le terme Yoseikan veut dire :

· YO = connaissance

· SEI = franchise

· KAN = lieux

Donc l’on peut résumer le mot Yoseikan par " L'endroit où l'on développe la vérité"

Le mot Ruy, lui, se traduit par les mots, voie, style ou école.

Au Canada, c’est le Maître Aymé Favre, qui importa le style Yoseikan. Maître Favre, pionnier du karaté au Québec, enseignât ses techniques à Jacques Marleau et Jim Hartnell. C'est à Montréal, à la Maison de Radio-Canada, en 1973 que, ses deux élèves, ont ouvert le tout premier dojo Yoseikan-Ryu au Canada.

Le 21 janvier 1999, Maître André Bertrand, Maître Jim Hartnell, Maître Jacques A. Marleau et Maître Michel Shaheen fondent l'«Association Yoseikan-Ryu ». Il s'agit d'une association de Karaté opérant principalement dans la région de Longueuil, Pointe-aux-Trembles et La Prairie. L'Association Yoseikan-Ryu offre des cours, des séminaires et des stages d'arts martiaux.

À distinguer du Yoseikan Budo ou Yoseikan Aikido et Yoseikan Karaté-Do et de sa Fédération (Fédération Yoseikan Karaté-Do).

Site Officiel : http://www.karate-yoseikan-ryu.ca/

Libellés : , , , , ,

dimanche, novembre 19, 2006

Make your Apple GREEN


We love Apple. Apple knows more about "clean" design than anybody, right? So why do Macs, iPods, iBooks and the rest of their product range contain hazardous substances that other companies have abandoned? A cutting edge company shouldn't be cutting lives short by exposing children in China and India to dangerous chemicals. That's why we Apple fans need to demand a new, cool product: a greener Apple.

samedi, octobre 07, 2006

Sauvons les fonds marins

Voici une pétition que j'ai envoyée au Ministre des Pêches et des Océans Canada à l'adresse Min@dfo-mpo.gc.ca


À l'honorable Loyola Hearn
Chambre des communes
Ministre, Pêches et Océans

Vous avez déjà reconnu1 que le chalutage par le fond peut endommager les écosystèmes, mais vous persistez à refuser le moratoire sur la pêche au chalut.

Je tiens à vous rappeler que cette décision va l'encontre de votre mandat2 , qui est d'élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes au profit des intérêts scientifiques, environnementaux, sociaux et économiques du Canada dans les océans et les eaux intérieures.

Vous ne pouvez à la fois prônez3 une pêche responsable en haute mer et dans nos propres eaux et même temps être contre l'interdiction des engins de chalutage.

En détruisant les fonds marins avec une pratique qui ressemble à une coupe à blanc, vous détruisez en même temps l'avenir économique de l'industrie des pêches.

Maintenant, comment pouvez-vous affirmer4 que le canada fait figure de chef de file national et international en matière de sécurité maritime et de gestion des océans ?


F®ançois
Montréal,



1 http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/10/07/002-greenpeace-moratoire.shtml
2 http://www.dfo-mpo.gc.ca/dfo-mpo/vision_f.htm
3 Tel que mentionné dans votre communiqué du 6 octobre 2006
4 http://www.dfo-mpo.gc.ca/dfo-mpo/vision_f.htm



Si vous êtes d'accord avec ma lettre, bien à vous de la reprendre et la faire circuler.

Merci

samedi, septembre 16, 2006

La vérité sur le 11 septembre 2001














Pour en savoir plus sur le drame du 11 septembre 2001, vous n'avez qu' a cliquer sur le lien en bas de cette image.


Loose_Change

http://video.google.co.uk/videoplay?docid=-3294003808703428486


mardi, août 22, 2006

Le cerveau


Voici des liens pour bien comprendre le cerveau:
http://radio-canada.ca/actualite/decouverte/dossiers/83_cerveau/index.html
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2006/08/17/003-Cerveau-evolution.shtml


Photo









Catalina 25 International Association


This web site is made possible by Catalina 25, Catalina 250, and Capri 25 sailboat owners who have joined this International Association. In order for us to continue our efforts to organize and promote ownership of these fine vessels, we need the support of all the non-members who use this web site regularly. Current membership is only $22.00 a year ($28.00 USD International or outside the contiguous 48). With your paid membership, you receive Catalina Yacht’s Mainsheet magazine, The Association’s Telltale newsletter as well as discounts at select retailers, discounted boating organization memberships and more. So don't miss out on a great deal . . . take the time to send in your application today! Thank You, Your International Association Officers

source: http://www.catalina-capri-25s.org/default.asp

On repart à neuf

On repart à 9 est une nouvelle centrale syndicale québécoise, formée par les 27 000 ex-membres de la CSQ issus du secteur de l'éducation publique. Il s'agit d'un regroupement de neuf syndicats schismatiques de ladite centrale des syndicats du Québec(CSQ), déçus des échecs dans les négociations avec le gouvernement Charest en 2004 et 2005. Ces syndicats se revendiquent plus progressistes que le reste de la CSQ.
Le 28 juin 2006, le mouvement a tenu son premier conseil fédératif à Dorval, où il s'est donné le nom permanent de Fédération autonome de l'enseignement (FAE)

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_autonome_de_l'enseignement

lundi, août 21, 2006

Québec Solidaire

Québec solidaire est un parti politique actif sur la scène québécoise qui se consacre à la promotion et à la défense du bien commun. Né en février 2006 de la fusion du mouvement politique Option citoyenne et du parti politique Union des Forces progressistes, Québec solidaire fait primer l’intérêt de la collectivité sur l’intérêt d’une minorité possédante. Québec Solidaire est basé sur des valeurs écologistes, de gauche, démocrates, féministes, altermondialistes, souverainiste et solidaire.

Voici leur site: http://www.quebecsolidaire.net/